Général
Introduction
Avant de débuter notre session sur les prothèses dite bioniques, nous allons définir les parties du cerveau qui, sont mises à contribution mais aussi la façon dont le message est transmis du cerveau jusqu'au muscle. Nous terminerons par une question complexe, à savoir, le temps d'adaptation du cerveau à l'idée d'une possession de la prothèse, qu'elle soit passive ou bionique.
Après une amputation du bras, les restes de nerfs du bras sont placés sur différentes zones de la zone pectorale. La zone pectorale réinervée est ensuite précisément délimitée pour ensuite y placer une interphase de positionnement des électrodes bipolaires. La contraction musculaire provoque l’émission d’un signal électrique appelé signal mioéléctrique. Ce signal peut être perçu par les électrodes bipolaires de la prothèse installée sur le pectoraux. Ce signal est ensuite transmis de l’électrode jusqu’au microprocesseur. De plus, pour effectuer un mouvement complet de la prothèse, une dizaine d’électrodes sont nécessaires. Ces signaux sont ensuite amenés dans un filtre amplificateur, ce filtre amplifie les signaux reçus, et les traite pour les mettre à la bonne fréquence.
Le bras bionique est lui placé sur un plastron parfaitement ajusté. Ce plastron moulé à même le corps, et composé de fibre de carbone, ce qui lui permet d’être solide et léger.
Sur les doigts sont placés des capteurs de pression qui doivent être réglés. Ces réglages permettront au microprocesseur d’ajuster la pression en fonction du type d’objet. En revanche, si ces capteurs permettent de savoir la pression, ils ne peuvent pas encore capter la chaleur ou la texture de l’objet pris.
Temps d'adaptation
En général, il faut plusieurs mois à un greffé d’une prothèse pour réussir à effectuer les premiers mouvements. Il faut une longue période de rééducation pour permettre au patient de contrôler sa prothèse par la pensée afin de réaliser des mouvements simples comme attraper un objet.